Urban Week, le festival des cultures urbaines sur le Parvis de la Défense
Avec plus de 14 street artistes français et internationaux, Urban Week fait vibrer le Parvis de la Défense au rythme de la culture urbaine jusqu’au 18 septembre. Le Festival de Paris-La Défense décline à travers des installations participatives toutes les expressions vicantes de cet art éclectique : performances live (Carmeline, Nassím…), DJ sets (Wave, Tap Water Jam…), battle de danse, Food ground, karaoké & blind test et sports (basket, Hockey sur gazon)…tout est gratuit !
Une sélection soignée d’artistes pluridisciplinaires
Ne parlez pas de « street artistes » à Jonas Ramuz. Le créateur de Quai 36, maison de production spécialisée dans l’art dans l’espace public qui s’est chargée de sélectionner les artistes déteste cette expression! Il refuse la stigmatisation de l’art urbain dans une catégorie à part des autres discipline : « Ceux qui créent des fresques dans la rue sont des peintres, des dessinateurs comme les autres, qui interviennent souvent à très grande échelle. » revendique ce passionné d’art monumental. Les créateurs participent au réenchantement des rues tel Add Fuel, artiste portugais qui s’inspire de l’Azulejo (céramique traditionnelle) pour reproduire ces motifs et y incorporer son style, notamment en jouant avec la perception du spectateur.
Agrume, artiste français a quant à lui posé plusieurs collages dans l’espace public de la Défense. Dans sa performance live, il se dessine et peint lui-même après s’être pris en photo, dans une émotion contrariée. Selon lui : « la mélancolie fait partie de mon travail, mais elle n’est pas forcément négative, il y a beaucoup de belles choses qui peuvent naître de ce sentiment. J’aime aller chercher des sentiments qui sont contraires en mélangeant la mélancolie avec des émotions plus lumineuses, qui s’opposent et se complètent à la fois ».
La performance live de Marta Lapeña, artiste espagnole peignant des agrumes. Un art entre peinture et muralisme, avec un esprit nature morte dans son travail.
Mina Hamada & Sozen, deux artistes basés à Barcelone, l’une originaire du Japon et l’autre d’Argentine, proposent un travail très coloré, avec des formes libres et subjectives.
La sélection ne s’arrête pas là, avec des grands noms comme David Bruce, Quentin DMR, Gilbert 1, Lek & Sowat, Pichiavo, Pref ID, Jeanne Varaldi et Zepha.
Un playground qui mêle tournois sportifs et live musical
En plein milieu de l’esplanade se trouve le playground, lieu où les employés des entreprises de la Défense peuvent s’affronter au foot ou au basket. Une manière de créer des liens sportifs avec ses collègues et de découvrir d’autres employés, le tout dans la bonne ambiance !
Pour continuer à « s’ambiancer » pour parler comme les artistes réunis, , des concerts & DJ sets sont organisés le soir autour du « Food ground » (six food trucks et deux bars) pour faire bouger, déguster des cuisines du monde et bien décompresser de la journée.
Le saviez-vous ? « Se trouver » est la devise que le Waacking cherche à mettre en lumière. En effet, grâce à cette danse provenant des clubs homosexuels dans les années 70 à Los Angeles, Marianna Benenge et Jimmy Yudat ont un seul et unique but lors de leur cours : « obliger les participants à se sentir confiants à coups de compliments, de sourires et de déhanchés« .
L’événement garde ses fondamentaux d’ouverture, de convivialité et d’happening … A ne pas rater si vous êtes férue de street art, ou commencé à en avoir la curiosité.
#Baptiste Le Guay