Cinéma : Lupin III: The First, écrit et réalisé par Takashi Yamazaki (2020)
En salles depuis le 7 octobre 2020 1h33
Lupin III manga signé du mangaka Monkey Punch alias de Kazuhiro Katō © DR
Ce film manga survitaminé du héros du patrimoine littéraire français, détournement pop de James Bond et de Mission Impossible est l’adaptation en animation 3D du personnage Lupin III (ou Edgar de la Cambriole) crée en 1967 par Monkey Punch.
De son nom de plume de Kazuhiro Katō (1937-2019), le célèbre mangaka a laissé une œuvre majeure dont une trentaine de volumes des aventures virevoltantes de son héros inspiré de Maurice Leblanc et de son célèbre Arsène Lupin. “Lupin III” dont c’est le cinquantenaire avait donc de quoi stimuler l’imagination d’un réalisateur tel que Takashi Yamazaki (“The Returner”, “Space Battleship” ou encore “Kamikaze, le Dernier Assaut” pour les plus notables en attendant prochainement son “Dragon Quest: Your Story”).
Un Lupin bondissant dans une quête archéologique
Un Lupin bondissant dans une quête archéologiqueL’histoire qui se mêle d’archéologie plonge dans la quête du mystérieux journal d’un éminent savant. Caché au cœur d’un coffret à la serrure démoniaque il renferme le secret de l’emplacement d’une arme surpuissante et énigmatique nommée “L’Éclipse”. Lupin III présenté comme le petit fils du grand Arsène ambitionne de s’en emparer pensant qu’il s’agit d’un trésor. Bien évidemment il ne sera pas le seul….
Poursuivi avec obstination par son meilleur ennemi un inspecteur en chef d’Interpol; il aura fort à faire pour contrecarrer les plans de ses adversaires entre nostalgiques du IIIème Reich et une cambrioleuse de haut vol. Pour corser le tout une histoire d’héritage vient mettre son nez au beau milieu de tout ça.
Ajoutez y la manie de Lupin III de se fourrer dans des situations inextricables et sa capacité à s’en sortir de façon inopinée, vous n’aurez qu’un petit aperçu de péripéties qui ne s’encombrent pas du poids du réalisme.
Une réussite numérique
Sans être un chef d’oeuvre c’est une réussite qui en terme de comparaison qualitative pourrait s’aligner sur le blockbuster “Albator: le corsaire de l’espace” sorti en 2013. Le graphisme distille avec envie ces mimiques outrancières typiquement représentatives des mangas sur les bobines d’une galerie de personnages idoine.
Techniquement cette animation numérique de toute beauté vous transportera. Quant au film entre séquences d’action tourbillonnantes, scènes comiques et leurs répliques ad hoc, il déroule un fil narratif qui ne vous fera jamais piquer du nez. C’est encore les vacances pour une dizaine de jours, couvre-feux ou pas, petits et ceux qui ont su ne pas trop grandir seront ravis.
#Calisto Dobson
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VOST avec les voix de Kanichi Kurita (Lupin III), Suzu Hirose (Laëtitia), Kōtarō Yoshida (Lambert), Tatsuya Fujiwara (Gerald), Kôichi Yamadera (Inspecteur Koichi Zenigata), Kiyoshi Kobayashi (Daisuke Jigen), Daisuke Namikawa (Goemon Ishikawa) et Miyuki Sawashiro (Fujiko Mine).
