Faut-il regarder 'The Eddy' la série jazz de Netflix ?
Aux sirènes de la renommée qui accompagnaient cette mini-série, deux avertissements méritent d’être faits : contrairement à la rumeur, elle ne tourne pas autour du jazz et de ses enjeux. Et vous ne retrouverez pas les qualités des deux derniers films de Damien Chazelle, Whiplash et La La Land, ses plans travaillés, remplis de couleurs, qui apportent cette fraicheur à son univers cinématographique.
En réalité, The Eddy relève plus d’une intrigue de film noir tournant autour d’un meurtre et d’argent. La vie du club de jazz n’est ici qu’un cadre, un prétexte périphérique qui ne joue pas vraiment un rôle central.
La vraie qualité de cette série réside dans la construction fine des personnages auxquels chacun peut s’attacher, ce qui rend cette mini-série très touchante.
Coté jazz, le curieux appréciera les moments musicaux où les musiciens enregistrent pour un label ou joue dans le club qui donne son titre à la fiction. Il faut d’ailleurs souligner la qualité des musiques orchestrées par Glen Ballard qui tirent plus vers la comédie musicale comme le titre phare ‘Kiss me in the morning’.
La vraie qualité de cette série réside dans la construction fine des personnages auxquels chacun peut s’attacher, ce qui rend cette mini-série très touchante.
Coté jazz, le curieux appréciera les moments musicaux où les musiciens enregistrent pour un label ou joue dans le club qui donne son titre à la fiction. Il faut d’ailleurs souligner la qualité des musiques orchestrées par Glen Ballard qui tirent plus vers la comédie musicale comme le titre phare ‘Kiss me in the morning’.