Le Diamant Bleu, deuxième roman d’Abigaëlle Lacombe-Didier (Editions Mercia Du Lac)

La jeune écrivaine et éditrice Franco-Suisse sous couvert d’enquêtes à la Agatha Christie drôle et pittoresque parle d’abord d’amour, de relation avec l’autre. « Le Diamant Bleu » paru récemment creuse le sillon de son premier roman à succès « Un amour d’ADN » (2022), les deux chez Editions Mercia Du Lac. Le cocktail d’une intrigue de polar menée tambour battant associée aux ressorts de la « rom com » est pour Ghyslaine Moreau de Raymeront, aussi tonique que réjouissant. 

Un Diamant Bleu aux multiples facettes 

Julia, jeune actrice hollywoodienne en vogue, sort depuis le début de sa jeune carrière avec son agent Walter. Celui-ci décide de lui faire traverser l’Atlantique pour découvrir Genève. Elle est simple, belle, enjouée, amoureuse, sans caprice de star, fleur bleue mais pas oie blanche non plus. Il fait froid et la neige par flocon enchante son séjour. Tout est magnifique. Elle déguste un cocktail au bar avec Walter, un homme rentre dans le Palace pour prendre une chambre, un frisson de bonheur la foudroie. Quel est cette sensation incontrôlable ? Comment gérer ce coup de foudre ? Il se nomme Robert. Comme une évidence Robert, agent d’assurance, croise le chemin de notre couple. Il enquête sur le vol du Diamant Bleu de la Baronne de Castel et propose à notre star de l’épauler dans son enquête. Walter est très occupé, il n’y voit aucun inconvénient. Cette intrigue va occuper, intriguer, amuser notre amie.

Est-ce Robert ou l’intrigue qui la motive ? Ce n’est pas sa place, elle, star de cinéma et pourtant elle est là, envoûté par Robert. Pourquoi accepte-t-elle de s’investir avec ferveur ? Pourquoi ce vol a-t-il eu lieu ? Autour de la Baronne s’entrechoque jalousie, tricherie, mensonge, amitié, haine, éclats familiaux, mais aussi règne l’amour. Comment comprendre, vivre et interpréter tous ces émotions fortes pour Julia ?. Elle va vivre des sensations nouvelles, intenses et apprendre à appréhender la sincérité humaine.

D’une famille tournée vers la culture et la peinture

Abigaëlle Lacombe-Didier fut bercée par la créativité dès son plus jeune âge, elle a toujours été entourée d’artistes et de créateurs. Son grand-père fut un grand galeriste à Paris, une figure du monde de l’Art dès les années 50. Sa mère au caractère fort, amoureuse de l’art et des mots, aussi écrivaine, réfléchis sur le monde et les rapports humains. Elle est militante de la pensée positive et consacre ses ouvrages à l’énergétique, la symbolique et la spiritualité.
De façon très naturel, Abigaëlle a décidé de prendre sa plume pour laisser parler son cœur.

Sous le prétexte d’une enquête toujours intrigante et originale, c’est toujours vers l’amour que nous mène ses mots.

Abigaëlle Lacombe-Didier signe un second roman Le Diamant Bleu Photo DR

Ses romans sont courts et son lecteur un spectateur actif.

Toujours avec détails, comme pour un scénario, la romancière nous raconte comment son personnage principal, toujours une femme, fait, perçoit et vies ses rencontres. Le décor est très précis, on y est, mais parfois on aimerait aller plus loin dans la tête de ses vedettes et connaître ce qu’elles ressentent vraiment au fin fond de leur âme, par rapport à la situation qu’elle doivent vivre.

Les rapports humains sont au centre de ses récits, écrits avec ingéniosité. Elle nous emmène dans des situations rocambolesques et ses personnages sont attachants. Dès la première page on glisse d’une traite à la dernière page, tenu en haleine par son intrigue.

C’est son deuxième livre et sûrement pas son dernier. Son talent va la porter vers d’autres univers et elle n’a pas dit son dernier mot.

Ghyslaine Moreau de Raymeront