Culture
(Conseils cinéma) 10 films de procès vus du point de vue des jurés
A l’occasion des sorties de Juré n°2 de Clint Eastwood fin 2024 et Je le jure de Samuel Theis (voir chronique de Calisto Dobson), Olivier Olgan propose sa sélection subjective de 10 films de procès vus du point de vue des jurés dans la perspective évoquée par Samuel Théis : « prendre le cadre judiciaire, lieu d’un pouvoir écrasant, pour raconter comment l’acte de juger – ou simplement d’écouter un récit – nous confronte à nos propres aveuglements, nos propres contradictions »
12 hommes en colère (1957, Sidney Lumet)
Un classique où le juré n°8 (Henry Fonda) remet en question la culpabilité d’un accusé, explorant les préjugés et le doute raisonnable.
Le Septième Juré (1962,Gerorges Launtner)
Ce drame raconte l’histoire de Grégoire Duval (Bertrand Blier), un pharmacien qui, après avoir commis un meurtre, est désigné juré au procès d’un homme accusé à tort de son crime. Assailli par les remords, Duval tente de manipuler le procès pour innocenter l’accusé.
Juré n°2 (2024, Clint Eastwood)
Ce thriller judiciaire suit Justin Kemp (Nicholas Hoult) juré dans un procès pour meurtre découvrant qu’il pourrait être lui-même responsable de la mort de la victime. Le dilemme moral le : se protéger ou se dénoncer pour libérer un innocent.
Runaway Jury (2003, Gary Fleder)
Thriller juridique où un juré manipule le procès pour influencer son issue.
Le Mystère von Bülow (1990, Barbet Schroeder)
Ce film explore les perceptions des jurés face à un cas complexe d’empoisonnement présumé d’une femme par son mari.
Anatomie d’un meurtre (1959, Otto Preminger)
Les débats au tribunal et l’influence sur les jurés sont au cœur de ce chef-d’œuvre
L’Hermine (2015, Christian Vincent)
Bien que les jurés jouent un rôle important dans l’intrigue, notamment à travers le personnage de Ditte, le film se concentre sur la perspective du juge et sur les mécanismes de la justice. Il explore les limites du système judiciaire et la façon dont les facteurs humains peuvent influencer le cours d’un procès.
Présumé coupable (2011, Vincent Garenq)
Inspiré de l’affaire d’Outreau, il montre les conséquences des erreurs judiciaires et la pression sur les jurés.
La Vérité (1960, Henri-Georges Clouzot)
Un procès captivant où la perception des jurés est influencée par les témoignages et la personnalité de l’accusée.
Le Juge et l’Assassin (1976, Bertrand Tavernier)
Bien que centré sur le juge, il illustre les dynamiques influençant les verdicts.
Auteur de l'article
Ecrit et réalisé par Samuel THEIS
avec Julien Ernwein, Marina Foïs, Marie Masala, Louise Bourgoin, Micha Lescot, Emmanuel Salinger, Saadia Bentaïeb, Sophie Guillemin (110 mn)

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