Latitude Mer, bateau-livre des océans (éditions des équateurs)
Latitude Mer est un magazine et un livre destiné aux amoureux du grand large, du long cours, des navigations extrêmes mais aussi du sable blanc, des galets, des bouées jaunes, des bazars de la plage, des mers calmes et des tempêtes.
C’est un manifeste de liberté et de combat. L’Océan est notre respiration. (…)
Nous voulons que la vie ressemble à un grand bleu de Klein, de Miró ou de De Staël. Il nous faut de la couleur. Faisons chanter en chœur les baleines et les coquilles Saint-Jacques. Prenons le parti des algues, du plancton. (…)
Mais la mer c’est aussi la fête, l’enfance, les châteaux de sable, les éclats de rire, la légèreté d’une voile blanche qui se gonfle à l’horizon, la joie du corps, les noces de la lumière blanche et du grand bleu.
Olivier Frébourg, édito du n°1, 2021
Le Bateau-livre
Voulez-vous passer une nuit avec Sylvain Tesson, à bord d’un ferry ? Ou bien nager avec Joséphine Baker dans une piscine d’eau de mer au soleil couchant ? A moins de préférer partir à Procida, une île en baie de Naples, avec Léon Mazzella di Bosco lorsqu’un “ongle de lune dessine une virgule dans la phrase du jour” ? Mais vous n’avez rien lu, si vous ne plongez pas dans cette nouvelle de John Cheever, Le Nageur, une prose à la Fitzgerald qui finit par donner des frissons.
Et vous n’avez rien vu comme Jean-Paul Kauffmann qui regarde Saint-Malo de sa fenêtre, où le “décor semble factice”, et “l’épopée transpire de partout”, des remparts et des illustrations de Marcelino Truong.
Ouvrons les volets, faisons entrer l’air marin, regardons l’horizon, hissons les voiles, nageons loin, plongeons, pour renaître enfin. La liberté et la conservation des mers est notre seul pavillon. L’Océan est notre révolution.
Olivier Frébourg, édito du n°1, 2021
Dessin, photo, et poésie, ce programme de dingue est au sommaire du numéro 3 de Latitude Mer, la revue publiée par les éditions des Equateurs ! Olivier Frébourg, auteur d’Un si beau sicèle (La poèsie contre les écrans (Les Equateurs) a choisi “ la force océanique contre le nuage informatique« . Il embarque dans son sillage une belle équipe d’argonautes dont le chanteur et bourlingueur Bernard Lavilliers, mais aussi l’activiste Camille Etienne, qui lutte contre l’extraction des fonds sous-marins.
Tandis qu’en surface, Lucas Menget vous emmènera sur la passerelle de la frégate Nivôse, pour le quart de zéro à quatre heures du matin, le fameux “zérac”, tutoyer l’infini.
La mer libre est notre ligne de fuite et de foi si nous voulons échapper à notre société de contrôle et de servitude volontaire.
« Larguez les amarres ! » pourrait être notre slogan.
Olivier Frébourg, édito du n°1, 2021