Culture

Le carnet de lecture de Robin Pharo, gambiste, Nevermind, ensemble Près de votre Oreille

Auteur : Olivier Olgan
Article publié le 6 avril 2023

Comme sa consœur Salomé Gasselin, le gambiste Robin Pharo ne cesse d’élargir de son répertoire, en soliste, mais aussi en créant des formations, l’ensemble Près de votre Oreille, le quatuor Nevermind (avec Anna Besson, Louis Creac’h, et Jean Rondeau), mais surtout il bouleverse les codes de son instrument, convaincu qu’il se prête au timbre de la musique électronique en s’associant au collectif orchestral Code et à Superpoze pour une première création création autour de Marin Marais. 

Robin Pharo, gambiste Photo Victor Toussaint, ferme Villefavard en Limousin

L’aventure musicale de Robin Pharo (né en 1990) prend corps avec la bienveillance de professeurs motivants ( de Jean-Louis Charbonnier, Caroline Howald et Ariane Maurette ( CRR de la rue de Madrid) à Christophe Coin, Claude Abromont, Blandine Rannou, Kenneth Weiss au CNSMD et une bande de copains rencontrés qu’il y croise, la flûtiste Anna Besson et le claveciniste Jean Rondeau, tous deux étudiants du département de musique ancienne rejoint ensuite par le violoniste Louis Creac’h,  avec lesquels il crée le quatuor Nevermind. Ce travail collectif a toujours été une grande source d’inspiration pour ses projets plus personnels.

Dès ma première répétition avec Anna, Louis et Jean, j’ai senti une grande connivence. L’amitié a toujours été un lien fort entre nous. Si le quatuor existe aujourd’hui, c’est très certainement parce que l’envie et l’immense plaisir de jouer ensemble furent présents dès notre première rencontre artistique,Je pense que le son de notre quatuor a toujours existé.
R. Pharo.

Depuis son premier enregistrement seul, dédié à Charles Dollé, (vers 1710-vers 1755) L’Anonyme Parisien, en 2017, Robin Pharo (né en 1990) s’est fixé une ambition, mais surtout une dynamique : construire un pont entre le passé, la musique ancienne et l’époque contemporaine. La même année, il fonde la même année l’ensemble « Près de votre oreille« .
Come Sorrow (2019), puis Blessed Echoes (2020) – une anthologie de– sont dédiés à la musique anglaise Elisabéthaine que les complices de Robin Pharo investissent avec une extrême variété de timbres et d’atmosphères.

La musique anglaise propose aux interprètes la possibilité d’être confrontés à des répertoire peu connus, parfois même non enregistrés, aux couleurs instrumentales variées et qui proposent aux interprètes une émancipation.

Cela n’empêche pas de conclure cette anthologie de Lute Songs originales ou arrangées d’une de ses compositions sur le poème Réversibilité de Charles Baudelaire. « Un pont entre l’art anglais de la chanson ancienne et notre époque contemporaine » explique le gambiste convaincu qu’au-delà des siècles, le musicien peut « valoriser la simplicité des musiques populaires, qu’on joue à l’accordéon, qu’on peut apprécier sans techniques, et la complexité des poèmes les plus raffinés de Charles Baudelaire. »

Multipliant les projets disciplinaires comme ce spectacle pour danseurs et viole de Thierry Thieû Niang (Avignon, Théâtre Paris-Villette, Belfort, 2018) ou d’enregistrements, il monte ses programmes – c’était déjà le cas pour ses examens au Conservatoire –comme une sorte de dramaturgie :  » Je passe beaucoup de temps à étudier l’atmosphère, la tonalité de chacun des morceaux pour y parvenir.
 Sa curiosité, ses influences musicales poussent les murs et les frontières trop strictes entre les répertoires, que cela ne tienne, il les bouscule grâce entre autres à son instrument : « J’ai la chance de jouer un instrument magnifique, fabriquée en 2012 par Judith Kraft, d’après un modèle de Guillaume Barbey (luthier français de la fin de XVIIème siècle) datant de 1687. Cet instrument n’est donc pas d’époque mais possède des qualités sonores extraordinaires. »

J’accorde une importance égale à la musique contemporaine et à la musique du passé.

Le nom de l’ensemble Près de votre oreille est à entendre comme un manifeste, une façon d’affirmer sa démarche de musicien.  » Dans mon univers artistique, qui s’est construit en partie grâce aux particularités de la viole de gambe, j’accorde une grande importance à l’intimité et à l’intériorité.  » Cette grande proximité des sens entre un exécutant et un auditeur constitue une forme d’idéal pour partager une sensibilité musicale. Paradoxalement, davantage pour la musique d’aujourd’hui, que la musique en consort qu’il s’agisse de musiques dites « populaires » ou de musiques dites « savantes »

Pour celui qui compose également des chansons et mets en musique des poèmes, musiques anciennes et musiques contemporaines sont compatibles, de même qu’il serait possible d’avoir dans la même pièce, une œuvre de Rembrandt et une de Christian Boltanski.

Marin Marais, conjugué au présent, revisité par Code

Composé de Jérémie Arcache et Léo Ortega, le collectif Code se distingue par le croisement des genres, et des répertoires. Le premier volume intitulé Phonographies dédié au 5e livre de Marin Marais associe le producteur de musique électronique Gabriel Legeleux alias Superpoze et Robin Pharo  convaincu de la juste place de sa gambe.

C’est un instrument qui propose pleins d’outils que les compositeurs connaissent très bien :
le jeu des cordes frottées, les harmoniques, qui sont des choses inscrites
dans la bibliothèque classique et contemporaine.
Et c’est un instrument ancien qui propose quelque chose de l’ordre du souvenir,
avec une grande envergure poétique.

Chacune dispose de son propre pouvoir expressif et artistique : lorsqu’on s’intéresse à une musique oubliée, on rêve d’un voyage dans le temps, comme dans un roman fantastique ou de science-fiction tandis que la musique contemporaine nous procure une sensation de créativité intense puisqu’elle s’inscrit dans le moment présent. L’intérêt que suscite la musique contemporaine a des points communs avec celui qu’offre l’approche d’une musique ancienne.
 Interview à Michel Fielbal, pour le Festival Em Baroquement,

Ce souffle de créativité qui anime une nouvelle génération de gambistes contribue à balayer les stéréotypes sur la gambe, réveille les nuances d’un prodigieux répertoire et nourri l’utopie stimulante que c’est grâce à la musique contemporaine que la viole de gambe – loin d’être reléguée dans un magasin d’accessoire – va continuer d’exister.

#Olivier Olgan

Le carnet de lecture de Robin Pharo

C’est vrai pour les humains de manière générale mais peut-être encore plus pour les artistes : notre personnalité se forge à travers nos rencontres humaines, musicales, littéraires, cinématographiques, picturales, sans oublier celles des merveilles de la nature, les paysages… Mais comment se rappeler tout ce que nos yeux ont admiré ? Il est à la fois très intéressant et très délicat de tenter de se définir, dresser un portrait de soi, à travers des œuvres d’art. C’est en me fiant à la spontanéité de mes souvenirs que je vous propose de découvrir ci-dessous quelques bribes de ce qui a contribué à me construire…

Il m’apparaît tout naturel de commencer par vous parler du dernier album de The Doors, que j’ai écouté pour la première fois à 11 ou 12 ans. Aussi loin que je m’en souvienne, c’est la première fois que j’ai eu la sensation de ne pas pouvoir décrocher d’un disque. Enivré par le rythme entêtant de L.A. Woman ou bien de la poésie de Riders on The Storm, chanson dans laquelle on imagine un voyage sous une pluie froide et orageuse, je découvrais sans m’en rendre compte, en plus d’un grand groupe de musique, un écrivain poète sublime. Riders on the storm nous plonge aussi dans notre mémoire et celle des espaces les plus beaux que nous avons connus.

Au même âge, j’écoutais aussi beaucoup de Hip-Hop. Il y’a en particulier une chanson tragique du rappeur Eminem, qui commence par l’écoute de la pluie : Stan.

Je réalise en évoquant ces souvenirs à quel point la poésie n’a depuis jamais cessé de m’accompagner. Inspiré par The Doors et d’autres groupes anglo-saxons que j’écoutais sans relâche (Jimi Hendrix, Red Hot Chili Peppers, Pink Floyd, Radiohead…) j’ai bien sûr commencé l’apprentissage de la guitare, rêvant de m’accompagner en chantant. C’est cette pratique qui m’a donné envie, plus tard, de mettre en musique des poèmes, comme celui extrait du recueil Rythmes, d’Andrée Chedid, l’un des textes qui m’a le plus bouleversé ces dernières années.

Je fonce vers l’horizon Qui s’écarte
Je m’empare du temps Qui me fuit
J’épouse mes visages D’enfance
J’adopte mes corps D’aujourd’hui
Je suis multiple
Je ne suis personne Je suis d’ailleurs Je suis d’ici

C’est peut-être auprès des étendues qui nous semblent éternelles, comme les océans, que l’on a le plus la sensation de saisir le sens du mot horizon. Je ne manque pas de cette parfaite opportunité pour vous parler de La Mer de Claude Debussy, que j’ai découvert très tard (la pratique de la viole de gambe m’ayant surtout baigné dans des musiques encore plus anciennes), à l’occasion de l’un de mes cours d’analyse musicale, dispensé par Claude Abromont au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris. Notre professeur nous présentait la fin du premier mouvement et je me souviens de mon corps qui découvrait des sensations jamais expérimentées jusque-là. Encore aujourd’hui, à l’écoute de certain passage de La Mer, je ne réussis par à retenir des larmes de joies ! Plus tard, je découvrais une émotion semblable dans Le lever du jour de Daphnis et Chloé, composé par Maurice Ravel.

Les paysages fictifs, puisqu’ils sont musicaux, de Claude Debussy, me font penser à un film très beau que j’ai vu il y a quelques semaines, réalisé par Martin McDonagh. Les Banshees d’Inisherin a été tourné en Irlande. Le film est assez dur mais se révèle drôle à la fois ! Il parle de l’amitié et de la vacuité de la vie, à travers un conte philosophique relié à la musique, qui nous dévoile les beautés presque surnaturelles du pays, cernées par la guerre civile.

Ce film me permet de vous parler d’une artiste que m’a fait découvrir Anna Besson : Jenna Moynihan, une joueuse de fiddle émérite ! Son album Woven est une pure merveille.

Je profite de cette incursion dans notre époque contemporaine pour revenir à une influence très importante, celle de mon frère. Mon environnement familial a été très important dans ma construction musicale. C’est à mon père que je dois ma pratique de la viole de gambe puisque c’est lui m’a fait découvrir cet instrument qu’il jouait lui-même. Ma mère m’a certainement transmis le plaisir de chanter et l’amour de la musique de Léonard Cohen, entre autres (comment ne pas citer l’une de ses chansons les plus rayonnantes, So Long Marianne

chanson, qui me fait aussi penser au bonheur que procure une chanson des Beatles, Here Comes the sun

et mon frère m’a légué la curiosité de la chanson française contemporaine qu’il écoutait à longueur de journée. J’aurais du mal à trouver de qui vous parler en priorité, La Tordue, Les Têtes Raides, Philippe Katerine, Debout sur le Zinc, Tryo, La Rue Ketanou… Je choisis une chanson d’amour : Soif de la vie de Mano Solo que j’ai énormément chantée, à tel point que j’ai même écrit au chanteur pour essayer de venir la lui chanter ! C’était quelques mois seulement avant qu’il nous quitte.

A travers tout ce répertoire, mon frère me transmettait indirectement une culture familiale, celle de l’intérêt pour la lutte sociale et le rêve d’une société s’émancipant de ses jougs économiques. Ces sujets sont à l’origine d’un livre de mon père que j’ai d’abord décidé de lire pour lui faire plaisir. Avec le recul, je réalise la chance que j’ai eu d’avoir accès, grâce à une proximité familiale, au monde de la sociologie avec le travail de mon père, puis celui de l’économie grâce à celui de mon frère.

L’une des grandes qualités de livre et d’associer à l’étude du comportement contemporain du capitalisme, une liste de films de très grande qualité. C’est notamment le cas du documentaire Inside Job et du merveilleux Margin Call, réalisé par J. C. Chandor, difficile à suivre mais dans lequel on découvre avec un délice presque coupable l’absurdité de certains mécanismes financiers !

Récemment, grâce aux conseils de ma mère, j’ai aussi pu lire un très bon tract de la série Gallimard, L’Hôpital une nouvelle industrie, de Stéphane Velut (2020)

Finalement, l’expérience de la famille est assez bonne pour synthétiser les mécanismes de rencontre avec les arts. C’est probablement l’une des raisons qui pourraient nous pousser à donner encore plus la possibilité aux jeunes d’avoir accès aux arts ou bien aux disciplines qui éveillent le corps comme les activités physiques et sportives. Il serait d’ailleurs très difficile de dissocier le métier de musicien de ses liens avec le corps.

Grâce à ma sœur, j’ai aussi découvert qu’on pouvait tout aussi bien valoriser la simplicité des musiques populaires, qu’on joue à l’accordéon, comme Lily de Pierre Perret ou bien Les Hurlements de Léo du groupe Les VRP, et qu’on peut apprécier sans techniques, et la complexité des poèmes les plus raffinés de Charles Baudelaire.

Ange plein de gaieté, connaissez-vous l’angoisse,
La honte, les remords, les sanglots, les ennuis,
Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits
Qui compriment le cœur comme un papier qu’on froisse ?
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l’angoisse ?

Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine,
Les poings crispés dans l’ombre et les larmes de fiel,
Quand la Vengeance bat son infernal rappel,
Et de nos facultés se fait le capitaine ?
Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine ?

Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres,
Qui, le long des grands murs de l’hospice blafard,
Comme des exilés, s’en vont d’un pied traînard,
Cherchant le soleil rare et remuant les lèvres ?
Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres ?

Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides,
Et la peur de vieillir, et ce hideux tourment
De lire la secrète horreur du dévouement
Dans des yeux où longtemps burent nos yeux avides ?
Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides ?

Ange plein de bonheur, de joie et de lumières,
David mourant aurait demandé la santé
Aux émanations de ton corps enchanté ;
Mais de toi je n’implore, ange, que tes prières,
Ange plein de bonheur, de joie et de lumières !
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, Réversibilité

Je n’ai pas encore parlé d’arts plastiques. Je pensais il y a quelques secondes à un tableau d’Henri Matisse, La Danse II, qui m’a beaucoup marqué et que j’ai vu au musée de l’Hermitage, à Saint-Pétersbourg.

Lorsque je ne suis pas accompagné de mon ami Loris, avec qui j’adore scruter les gravures dans les églises et profiter de ses connaissances en histoire de l’art, je ne peux plus considérer la peinture autrement qu’à travers ce qu’elle m’évoque instinctivement. Ce tableau, monumental, m’a marqué à vie ! Il me rappelle un film, Titane, de Julia Ducournau.

A priori, rien ne rapproche les deux œuvres… Il y a simplement dans le film une scène assez forte où on voit l’actrice principale danser. Tout comme dans le tableau, les limite des genres sont floues. Chez Matisse, les couleurs peuvent nous sembler rassurantes mais elles peuvent aussi être inquiétantes.

Je pense à ce moment à l’œuvre de Séraphine de Senlis, qui symbolise l’art naïf, dont je me réclame parfois pour décrire ma démarche en tant que compositeur, pour la viole de gambe seule, la guitare ou bien la voix. Je n’ai étudié que deux ans l’écriture, ce qui constitue l’un de mes plus grands regrets, mais j’ai désormais accepté l’idée que mes compétences autodidactes me suffiraient pour m’aider à m’exprimer par la création.

Hier encore, je chantais à ma fille pour qu’elle s’endorme une chanson de Pierre Perret, Ne pleure pas, mon p’tit loup. Dans celle-ci le narrateur fait référence aux peintures de Fransisco de Goya. Je suis toujours très ému en chantant ce passage de la chanson que me chantait également ma mère quand j’étais petit. C’est aussi ma mère qui me rappelle à quel point j’ai été marqué par les œuvres du peintre qu’elle m’a fait découvrir au Prado.

Je m’aperçois que le temps passe et que je n’ai toujours pas parlé de musique baroque…

Il y a pourtant quatre disques que je ne manquerais pour rien au monde d’emporter avec moi sur une île déserte : Devotional Songs, de l’ensemble La Rêveuse,

Nova Metamorphosi, du Poème Harmonique,

Zeichen Im Himmel, de l’ensemble Stylus Phtantasticus,

et la Suite d’un goût étranger, interprétée par Christophe Coin.

J’ai aussi écouté beaucoup de disques de Jordi Savall… Un peu plus tard, je rencontrais Anaïs Bertrand, qui a eu un grand impact sur ma culture musicale. Elle m’a permis de découvrir la musique de Fabien Touchard 

et bien d’autres comme l’opéra Written on Skin de George Benjamin.

Je termine actuellement le deuxième tome de La Recherche du temps perdu. Je pense que ce qui m’a donné envie de lire cette œuvre, c’est son titre. Il m’a toujours fait penser davantage à un film de science-fiction qu’à un roman sociologique et psychanalytique. On peut imaginer que j’ai pu être déçu en découvrant, là où j’attendais un rêve fantastique du genre 2001 l’odyssée de l’espace, les abysses de la pensée de Marcel Proust. Pourtant, j’ai été saisi par la beauté de sa plume et sa capacité à nous dévoiler, avec une approche très poétique, les choses les plus simples du quotidien. Je crois que c’est lorsque le narrateur parle d’amour que je suis le plus émerveillé.
Dans les dernières pages que j’ai lues, il y décrit sa fascination pour ces instants éphémères et uniques que sont les rencontres lointaines du regard avec les femmes qu’il croise à Balbec. Ce sujet est aussi celui d’une très belle chanson, Les Passantes, mise en musique par
George Brassens, sur un texte d’Antoine Pol.

Je reviendrai enfin à Anaïs, grâce à qui j’ai découvert les merveilles du répertoire de mélodie française, dont cette pièce incroyable de Claude Debussy, L’Âme évaporée, ici interprétée par Sandrine Piau. Anaïs et moi avons d’ailleurs eu la grande chance d’enregistrer cette pièce dans un arrangement inédit de la pièce que j’ai réalisé pour viole de gambe et voix.

Pour suivre Robin Pharo

Mais en fait c’est trop cool la viole de Gambe,  Interview Presto Abbaye aux Dames

Discographie à écouter

Avec Près de votre Oreille, dir. Robin Pharo

  • Blessed Echoes, Voyage au cœur de la chanson élisabéthaine, Paraty, 2023
  • Suite d’un goût étranger, label Château de Versailles Spectacles, 2021
  • Come Sorrow, Paraty, 2018

Avec Nevermind (Anna Besson, Louis Creac’h, Robin Pharo et Jean Rondeau)

  • Carl Philipp Emanuel Bach, 2021, Alpha, 2021
  • Telemann, Quatuors parisiens, Alpha, 2017
  • Quentin (Jean-Baptiste), Guillemin (Louis-Gabriel), Conversations, Alpha, 2016

En soliste

  • L’Anonyme Parisien, Paraty, 2016

Agenda

  • 13 avril 2023,  19:30, Récital en trio avec Pernelle Marzorati et Thibaut Roussel, Musique italienne et diminutions sur des chansons de la Renaissance, La Scala Paris
  • 28 mai 2023, Festival La Folia, Rougemont, CH​​
  • 1 juillet 2023, 16:30, Midsummer Festival, Théâtre élisabéthain du Château d’Hardelot
  • 2 août 2023, Récital viole de gambe seule, Festival Le vent sur l’arbre
  • 13 août 2023, Musicales de Normandie, Fécamp
  • 25 août 2023, 15:00, Festival de Sablé,
  • 26 août 2023, Rencontres Musicales de Vézelay

Lors de son récital en trio du 13 avril 2023, Robin Pharo est revenu sur la qualité de la facture des instruments de Judith Kraft, d’après un modèle de Guillaume Barbey datant de 1687 Photo OOlgan

Partager

Articles similaires

Le carnet de lecture d’Hanna Salzenstein, violoncelliste, Le Consort

Voir l'article

Le carnet de lecture de Florentine Mulsant, compositrice

Voir l'article

Le carnet de lecture d’Emmanuel Coppey, violoniste, PYMS Quartet

Voir l'article

Le carnet de lecture de Catherine Soullard, romancière et critique de cinéma

Voir l'article