Raoul Déhé propriétaire et de le chef Fabio Adriani visent ensemble une étoile Michelin Photo DR

Le Réminet, l’archétype du lieu à l’âme parisienne

Dans le cœur du quartier historique entre Notre Dame et Saint-Michel, entre ses petites rues qui font l’âme de la capitale, Le Réminet est l’archétype des lieux parisiens ayant gardé un cachet d’ Histoire et un parfum romantique que les étrangers nous envient.
Son nouveau propriétaire Raoul Déhé baigne dans la restauration depuis ses 16 ans, de l’école hôtelière à Vatel, de fast-food à des Palaces comme le Princes de Galles. Actuellement, outre Le Réminet, il possède également Le Bel-Ami au Vésinet, aussi une belle adresse. À ses côtés, il peut s’appuyer sur Nicolas Asselin, chef exécutif des deux restaurants.

Les charmes romantiques du Réminet au pied de Notre Dame de Paris. Photo DR

Un décor hors du temps

Banquettes bordeaux, lustres, miroirs d’époque, tableaux qui évoquent le 19^e siècle, une cuisine semi-ouverte et en sous-sol, une salle voutée avec une cave à vins qui peut être privatisée, voici pour un décor qui donne un sentiment hors du temps. Un temps encore plus suspendu le soir avec les grandes bougies sur table renforcé par l’accueil chaleureux de « la maître d’hôtel », Céline.

Les étincelles hybrides du chef Fabio Andreani

Tandis qu’en cuisine, Fabio Andreani fait des étincelles. le jeune chef italien originaire de la région de Rome se forme en Italie avant de venir en France. Vite remarqué, il devient second du restaurant italien étoilé au Royal Monceau.  Cette étoile, il veut désormais l’obtenir pour lui, ici dans son restaurant gastronomique à l’âme si sincère.

Pour y réussir,  le chef parie sur l’inventivité de ses hybridations gastronomiques, s’inspirant autant des recettes de son pays natal, que celui de son épouse grecque.

L’inventivité du Fabio Adriani au Reminet Photo DR Plat

Manier saveurs, textures et couleurs

A la lecture de ses cartes, qu’il décline en menu dégustation en 7 plats, Fabio a un art de la main et de la cuisine. Pleurotes et escargots en amuse-bouche, Poulpe à la catalan, olives de Kalamata, tarama maison et thon séché ; Tartare de betteraves mayonnaise à l’amande, coing et grenade, deux entrées délicates où l’on retrouve le croquant, l’acidulé.

Une carte ambitieuse

Noix de St-Jacques rôties, purée de potimarron, châtaignes & champignons, façon Fabio Andreani Photo Patricia de Figuieredo

La carte évoluant au fil des saisons offre des plats délicats : les Noix de Saint Jacques rôties, purée de potimarron, châtaignes & champignons ; le Quasi de veau, sparassis crépu & purée de céleri rave, les profiteroles crème « diplomate » à la noisette et sauce au chocolat font un véritable pêché de gourmandise avec une pâte à choux fine et une crème parfaite.

Belle carte des vins à l’image d’un Chorey-Lès-Beaune, Les Beaumonts 2020 de Jean-Claude Boisset ou d’un Gaillac Aristide Julian.