Il n’y a pas que Paris en matière de gastronomie. La banlieue sait aussi montrer et donner les crocs ! La preuve à Créteil avec La Parenthèse qui affiche des ambitions dans l’assiette, renforcées par un décor réussi. Ouvert depuis seulement quatre mois, les plats de tradition française avec la pointe d’originalité et de vent d’Italie ont déjà capté une belle partie de la clientèle locale et vise à séduire aussi les Parisiens et les communes environnantes. La chaleur communicative du chef Ovidiu en cuisine relayée par Salvadore en salle contribue largement pour Cécile d’Orville à son succès.

Gentillesse et professionnalisme

À quelques pas du centre piétonnier de Créteil, La Parenthèse affiche son ambition de se classer parmi les meilleurs, sinon la meilleure, des tables gastronomiques de la ville et de ses environs. Pour ce faire, les patrons – originaires de la ville – ont soigné les détails. L’accueil tout d’abord en la personne de Salvadore. Ce Sicilien qui a été un temps GO vous reçoit avec gentillesse et professionnalisme à l’image de toute l’équipe qu’il a formée.

La chaleur d’un décor surprenant à La parenthèse Créteil Photo Cécile d’Orville

Un décor surprenant, élégant malgré la grandeur de la salle.

Celle-ci laisse passer la lumière dans la journée, et le soir sous les feux de plusieurs lampes de tables, elle fait ressortir son décor et se fait intimiste. Les panneaux laqués évoquent une jungle, les fauteuils bleus confortables se marient avec le carrelage qui imite le marbre. Le tout donne sur la cuisine ouverte qui laisse découvrir le travail des chefs.

Mais au sous-sol, une autre salle, qui sert pour les privatisations privées ou professionnelles, ou les concerts de jazz que le restaurant est en train de mettre en place, propose un tout autre décor. Genre de cave à vins avec une très belle table en bois au milieu de la salle, un feu de cheminée en écran pour le côté douillet et les imitations de pierre de taille

Le chef Ovidiu entouré de son équipe de cuisine à La Parenthèse Photo Cécile d’Orville

La cuisine mérite le déplacement même en venant de Paris.

Au piano, le chef Ovidiu veut faire partager une assiette française, aux influences italiennes. Il a commencé son parcours à Turin et a pu travailler avec le chef Marc Comprador. Arrivé en France, il a notamment officié à La Maison Champs-Elysées, le restaurant de l’hôtel 5 étoiles, avant de prendre les commandes de la cuisine de La Parenthèse.

Le risotto gourmand, selon le chef Ovidiu, La Parenthèse Photo Cécile d’Orville

Un pointe d’originalité et de vent d’Italie

La carte affiche ainsi des plats de tradition française nourrie d’une pointe d’originalité et de vent d’Italie : Maquereaux aux saveurs de Sicile avec de délicieux pickels, un très fin pressé de foie gras de canard au cacao et sa pâte de coing ou encore un risotto à la truffe carpaccio de langoustines.
En plat, le filet de daurade au curry et lait de coco ravira les grands appétits, la cuisse et suprême de caille cuit à basse température, oignons à la sauge est très gouteuse.
Les desserts suivent le mouvement avec la tarte au citron, mangue et meringue à l’italienne ou le tortino au chocolat porcorn et caramel beurre salé.

Les maquereaux du chef Ovidiu, La Parenthèse Photo Cécile d’Orville

Belle carte des vins

Du champagne Chassenay d’Arce au Chablis Grand Regnard, d’un Saint-Julien – Château de Lalande de Borie à un Menetou Salon – Clément Dame Chateanay…

Il est temps de considérer que la gastronomie s’épanouit aussi au-delà du Périphérique !

Cécile d’Orville