Peu de choses apparentent la nouvelle voiture de sa devancière.

Les lignes arrière rappellent la Capri des années 1970 photo Robert Mauss

Présenté au dernier Mondial de l’Auto, la Ford Capri avait tapé dans l’œil des visiteurs avec ses lignes rondes et sa couleur jaune pétante. En plus, la belle avait profité de la présence du fameux footballeur-acteur Eric Cantona pour mobiliser les curieux. Autrement dit, chez Singulars nous avion hâte de prendre le volant.
A l’arrière, l’auto reprend des lignes biseautées et les fenêtres en deux parties qui singularisaient le coupé plébiscité par les automobilistes au siècle dernier : entre 1969 et 1986, Ford a vendu précisément vendue à 1 886 647 exemplaires à travers le monde, essentiellement en Europe.

Afin de produire ce SUV, Ford a repris la plateforme de la Volkswagen ID5.

Une fois la banquette fois rabattue, le coffre offre un volume de 1510 litres photo Robert Mauss

C’était déjà le cas de l’Explorer que Singular’s avait essayé en janvier dernier. Dans la rue, la Capri en jette comme on dit avec ses lignes sportives et son allure massive. La belle pèse tout de même dans les deux tonnes. Ses dimensions sont également conséquentes avec 4,63m de long, 1,87m de large et 1,62m de haut. Le coffre offre un volume de 572 litres.
Mais une fois la banquette arrière rabattue, le coffre triple quasiment avec un espace de 1510 litres. A noter que ce coffre est sur trois niveaux. Comme sur beaucoup de voitures modernes, le plancher dissimule un emplacement généralement utilisé pour ranger les câbles de chargement, mais en plus, sous ce deuxième volume, Ford a prévu un troisième rangement pour placer des outils ou le cric de secours et ses accessoires.

En faisant le tour de l’auto, on apprécie les lignes joliment dessinées ainsi que les feux LED Matrix à très longue portée.

Le soir, on apprécie les poignées des portières éclairées ainsi que le sigle Ford qui s’affiche au sol à droite comme à gauche. Notons également le toit panoramique qui filtre très correctement les rayons du soleil.

Le modèle testé doté d’un pack Premium.

Les réglages électriques du siège conducteur photo Robert Mauss

Aussi nous avons profité d’un équipement haut de gamme. Les sièges en cuir profitent de jolies coutures. Ils offrent un maintien latéral convenable. SI le siège conducteur est doté d’une vraie panoplie de réglages électriques, ce n’est curieusement pas le cas de celui du passager avant. Un oubli curieux pour une voiture tout de même commercialisée 62 000 euros.
Autre étrangeté, un petit bouton pilote les vitres électriques : un coup pour les vitres arrière, un coup pour les vitres avant.  Le volant (chauffant) est équipé d’une vraie panoplie de commandes : audio, limiteur de vitesse, etc. L’erreur étant humaine, il est très possible de déclencher une commande involontairement. Le commodo de gauche est dévolu aux essuie-glaces, aux clignotants et aux lumières. Celui de droite gère la boite de vitesses. C’est ce commodo qui permet d’utiliser (ou non) le mode e-pedal qui accentue le frein moteur et permet de recharger (un petit peu) la batterie.

Le conducteur dispose d’un petit écran central avec les principales indications ainsi que d’une conduite tête haute qui réfléchit sur le pare-brise la vitesse du véhicule et la signalisation routière.
Mais surtout, la Capri est équipée du même écran géant que l’Explorer qu’il est possible d’incliner à sa guise. L’écran dissimule d’ailleurs un petit rangement où l’on trouve deux ports USB-c. Ford n’a pas lésiné d’ailleurs sur les rangements : sous l’accoudoir, vide-poches, aumônières à l’arrière, boite à gants…

Le poste de pilotage avec son écran central de 14,6′ photo Ford Electric Capri

Se familiariser avec l’informatique de bord

L’essentiel des commandes et des aides à la conduite transitent par l’énorme écran central (14,6’’). C’est parfois trop. Le journaliste de Singular’s préfère par exemple les commandes manuelles pour régler la climatisation et la température. Mais bon. Tout d’abord, le conducteur sélectionne son mode de conduite, éco, confort et sport.  Très sincèrement, le mode éco convient très bien que l’on roule en ville ou sur autoroute.

Notre testeur salue la qualité de routière de la Ford Capri photo Robert Mauss

La différence réside dans la capacité d’accélération

Sur sport, l’auto peut passer de 0 à 100 km/h en seulement 5,3 secondes. Une performance pour une auto de deux tonnes. Le conducteur pourra sélectionner les aides à la conduite comme le maintien dans la voie ou la surveillance du conducteur. Ford a prévu un bouton de désactivation   des commandes en haut de l’écran central. A noter aussi qu’il faut régler le GPS avant de démarrer. Une sécurité empêche de choisir une destination en roulant.

Les jantes alliages habillent des pneus de 20’’

Alors avec ces inconvénients pourquoi dépenser entre 46 000 et 62 000 euros pour acquérir la Capri ?

Et bien parce qu’il s’agit d’une routière formidable.
La direction s’avère aussi précise que douce. La voiture se conduit plus facilement qu’une bicyclette même en ville où son gabarit impose un respect absolu des limitations de vitesse. Les caméras et autres capteurs positionnés sur les rétroviseurs ne sont vraiment  pas de trop. Les manœuvres sont facilitées par un rayon de braquage de 9,7 m !

Les phares Maxi LED délivrent une portée remarquable photo Robert Mauss

Sur la route, la voiture respire le confort

Cette Capri est vraiment taillée pour les longs trajets. L’auto est dynamique. La tenue de route est irréprochable même sous la pluie. Les gros pneumatiques et les suspensions absorbent sans broncher les imperfections de la chaussée. A l’arrière, les passagers disposent d’assez d’espace pour supporter les kilomètres. Certains pourront regretter l’absence de double vitrage, mais à aucun moment nous n’avons souffert d’une insonorisation déficiente, surtout avec le système audio labellisé Bang & Olufsen.

Selon nos estimations, sur parcours mixte (ville, route et autoroute) la Capri arrive à une autonomie d’environ 450 kilomètres

Auteur de l'article

Robert Mauss

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