Culture

Le carnet de lecture de Lila Hajosi, cheffe de l'Ensemble vocal Irini

Auteur : Olivier Olgan
Article publié le 23 février 2022

Travaillant la matière du chant polyphonique comme une pâte, l’ensemble vocal Irini, fondé en 2015 par la mezzo-soprano Lila Hajosi s’attache à « créer des liens qui libèrent » entre les répertoires du moyen âge européen et byzantin, et les créations de Zad Moultaka. Avec une exigence à contre-courant des modes. Au point qu’en nous entrainant dans le fascinant programme O Sidera, associant les figures des Sibylles, des Chérubins, du Mystère de l’Incarnation, elle souffle que « l’Art ne devrait jamais devenir divertissement« .

De la lutherie vocale au service du surgissement de la beauté.

Irini est un ensemble à géométrie variable de voix qui sous l’impulsion de sa cheffe investit la dimension transcendantale de la Musique.

Enracinée sur les rives de la Méditerranée, la mezzo soprano Lila Hajosi a créé Irini en 2014 pour se consacrer au répertoire médiéval et aux traditions anciennes, liturgiques ou populaires. Autour d’elle, elle a associé Marie Pons, mezzo contralto, et Julie Azoulay, alto, pour fusionner trois tessitures dans les graves, dans l’ordre des voix naturelles pour mieux projeter un son d’ensemble en travaillant au cœur de la matière même du chant, la polyphonie vocale, comme une pâte, un matériau à sculpter, pour créer des acoustiques très amples et de faire entendre une quatrième voix.

Créer des « liens qui libèrent » entre temps et aires musicales

Depuis 2018, le répertoire d’Irini court du Moyen-Âge européen à la musique byzantine, des rives du Croissant Fertile à la cour de Bavière en passant par Constantinople, jusqu’aux créations d’œuvres du compositeur designer Zad Moultaka, Quel mystère que tu aies un corps et Casus Ade en 2022. Avec la volonté de trouver toujours le meilleur instrumentarium de voix.  
La cheffe sait fait la spécialité d’investir des répertoires souvent peu représentés : « Maria Nostra » dédié aux racines vocales féminines méditerranéennes, ou s’approcher de la Mystique chrétienne avec O Sidera, qui délicatement donne vie à la Sybille, La version féminine du prophète a inspiré à Roland de Lassus un recueil de chants d’une profondeur et d’une sensibilité saisissantes, associant les figures des Sibylles, des Chérubins, du Mystère de l’Incarnation, autour du « Grand Inconnaissable » divin, où la raison se perd et où esprit et musique prennent les sentiers du rêve…

Renouveler sa capacité d’émerveillement

Lila Hajosi recherche avant tout cette sobriété, cette humilité dans la Musique, dans l’expression du sensible.

Pour engager les chanteurs dans ce qu’elle appelle un « travail de saisissement« , la cheffe revendique autant une posture d’humilité et un abord de l’art « presque d’artisanal », qu’un « lâcher-prise » définit comme « un travail d’abandon, dans le dilemme du faire et non faire« , motivé par une conviction profonde :  » il n’y a aucune limite aux chemins que peut parcourir la pensée en construction du sens. C’est ainsi que j’ai appris à penser, c’est ainsi que je conçois mes programmes, ainsi que je fais travailler les artistes de mon ensemble, les références peuvent fuser de tous les domaines imaginables. Je ne crois pas à, et, en fait, je redoute profondément l’hyper-spécialisation qu’impose une sorte de déterminisme accepté par beaucoup et qui n’a aucun fondement. Rester enfermé dans son champ de recherche ou d’expertise est pour moi aussi dangereux que de projeter une réalité universelle à base de son seul champ social. »
Pour une seule finalité ; garder une capacité d’émerveillement intacte pour la partager à l’auditeur, sans artifice, ni céder à la facilité de se substituer à son affect. Car, pour Lila Hajosi, plus que jamais la mission de l’interprète est de lui offrir un espace d’élévation.

Une invitation à lever les yeux vers les cieux

« Il existe un lien profond entre l’Humanité, son voyage, et ce qu’offre le ciel à son regard dans la nuit primordiale où toutes les questions, tous les gouffres, les vertiges se fondent dans une torsion de nuque vers le haut » écrit Lila Hajosi dans un texte somptueux de métaphores et de profondeur historique dans le livret du CD O Sidera, véritable invitation à lever les yeux vers les cieux.

« O Sidera (Ô Cieux !), s’exclame l’Homme depuis la Nuit des Temps, regardant la voûte céleste qu’il a voulue dôme, voile parsemé de perles ou de trous laissant passer la lumière mystérieuse. poursuit la cheffe (…) La Musique ici est un chemin de conversion pascalienne, celui du convertere, se tourner “en dedans”, dans une contemplation de sa part d’infini. Il s’oppose résolument au divertissement, obsession de notre société de consommation, ce divertere, qui nous force à nous tourner “en dehors”, tirant l’être hors de lui-même dans une perpétuelle et aliénante fuite en avant. »
De plus en plus impliquée dans la vie de l’ensemble, la cheffe chante moins pour ciseler des programmes de plus en plus exigeants. Avec une conviction chevillée à la voix : « L’Art, je le crois, ne devrait jamais devenir divertissement.»
Son carnet de lecture, pénétrant et généreux donne l’aulne exceptionnelle de cette artiste exigeante.

Le Carnet de lecture Lila Hajosi

Eclectisme et multivocité, je pense que c’est ce qui caractériserait au mieux l’univers tourbillonnant des références qui ont construit ma vision de la Musique et la personne que je suis, qui ont jalonné mon parcours, qui m’ont portée à travers les épreuves et m’ont permis de garder les pieds sur terre dans les victoires.

Côté livres, la réponse est difficile, je le réalise en regardant ma bibliothèque (qui s’écroule régulièrement), chaque ouvrage est une tranche de vie et me crie “Moi ! Moi!” tandis que j’écris ce carnet.
Cruel acte du choix, pourtant, il est un auteur qui recouvre ce ciel comme la déesse Noût s’arc-boutant pour former la voûte céleste. C’est ma colonne vertébrale, celui qui m’accompagne depuis mes 19 ans et dont j’ai mis 11 ans à terminer la bibliographie (traduite) : Hermann Hesse. Le premier a été le Loup des Steppes qui a posé des mots sur une sensation ancienne, cette dimension transcendantale de la Musique, comme langage distillé de ce qu’il y a de plus beau et d’ “immortel” dans l’Homme.
Cette vision se retrouve dans un autre livre de Hesse qui a été fondateur pour moi : Le jeu des perles de verre. J’y ai retrouvé le plaisir incomparable, découvert en cours d’Herméneutique avec Bernard Vecchione à l’Université de Musicologie d’Aix en Provence, du rebond frénétique et enivrant de la pensée, de l’assemblage du sens à partir de tout le savoir disponible, dans toutes les disciplines, tous les arts, toutes les cultures. C’est cette manipulation des symboles et des construits pareille à un enfant manipulant des pièces de bois pour construire un édifice, qu’il détruit, pour en recréer immédiatement un autre totalement différent avec les mêmes éléments.
Là est la beauté de ce Jeu des perles de verres. 
Hesse m’a également permise de me comprendre, notamment grâce à Narcisse et Goldmund qui traite de cette dichotomie qui est la mienne entre l’artiste et le moine. J’ai beaucoup souffert de cette extraversion exigée comme chanteuse. Comme cheffe, je peux renouer avec ma cellule de monastère, passer mes journées dans les partitions (et les dossiers de subventions), me plonger dans la recherche, tourner le dos au public pendant les concerts.. Et avoir la chance de le rencontrer à la fin !
Enfin, avec L’homme qui voulait changer le monde, j’ai appris à me détacher des idées que je pensais immuables, comme celle que je n’avais d’existence possible qu’en tant que chanteuse, que si je ne chantais plus ma vie serait finie. Comme le personnage de cette nouvelle, j’ai tout investi sans limites dans un idéal, puis, accident de la vie faisant, j’ai dû apprendre à vivre dans le monde d’après, j’ai compris que je ne me résumais pas à ma voix.
Une autre citation qui m’a poursuivie vient de La Mouette de TchekovJ’ai la foi et j’ai moins mal, et quand je songe à ma vocation, je n’ai plus peur de la vie”.
Encore fallait-il comprendre cette vocation, Teodor Currentzis avec qui je partage beaucoup de références et qui reste un modèle pour moi dans certains domaines, m’a dit, quand je lui ai annoncé que je ne chanterai plus et que je ne me sentais pas légitime à faire ce travail de direction qui pourtant me passionne tant : “ Your gift was never your voice, your gift is yourself”.

Cela rejoint toujours ce motif d’une recherche de totalité en mouvement constant plutôt que de segments bien définis et donc, morts. Citadelle de St Exupéry a été un autre livre fondateur en cela (que je n’ai toujours pas fini !)

«Car ainsi que de l’arbre, tu ne sais rien de l’homme si tu l’étales dans sa durée et le distribues dans ses différences.
L’arbre n’est point semence, puis tige,
puis tronc flexible, puis bois mort. Il ne faut point le diviser pour le connaître.
L’arbre, c’est cette puissance
qui lentement épouse le ciel. Ainsi de toi, mon petit d’homme.
Dieu te fait naître, te fait grandir, te remplit
successivement de désirs, de regrets, de joies et de souffrances, de colères et de pardons, puis Il te rentre en Lui.
Cependant, tu n’es ni cet écolier, ni Cet époux,
ni cet enfant, ni ce vieillard. Tu es celui qui s’accomplit.
Et si tu sais te découvrir branche balancée, bien accrochée à l’olivier, tu goûteras dans tes mouvements l’éternité. Et tout autour de toi se fera éternel. Éternelle la fontaine qui chante et a su abreuver tes pères, éternelle la lumière des yeux quand te sourira la bien-aimée, éternelle la fraîcheur des nuits. Le temps n’est plus un sablier qui use son sable, mais un moissonneur qui noue sa gerbe.»

Ce lâcher-prise, je l’ai puisé dans la poésie de Rilke que j’aime profondément, mais aussi dans la poésie bouddhiste et taoïste découverte en partie grâce à Hesse qui en parsème ses ouvrages
Je pense à ce poème de Han Shan (antérieur au VIIe siècle)

Je suis né il y a trente ans
Errant constamment, j’ai parcouru cinq cents ou mille kilomètres.
J’ai marché le long des rivières, au milieu de l’herbe verte.
J’ai longé des frontières emplies de poussière rouge.
J’ai cherché en vain l’élixir dans l’espoir de devenir immortel.
J’ai lu des livres et écrit des poèmes historiques.
Mais aujourd’hui, je suis revenu à Montagne Froide,
Pour poser ma tête dans le cours du torrent et laver mes oreilles. *
(*les traducteurs Sablé & Yuan précisent : “pour entendre le son du réel”)

Je recherche avant tout cette sobriété, cette humilité dans la Musique, dans l’expression du sensible.

Mon premier choc a été celui d’un vieux chant trouvère approximativement daté du XIIIe siècle Li solaust luist e clair e biaus qui est le chant d’Yseult racontant la mort de Tristan.
Ainsi que me l’avait expliqué mon tout premier professeur et celui qui m’a convaincue de devenir musicienne professionnelle, ce chant de deuil commence par une strophe décrivant un jour ensoleillé et le chant des oiseaux dans les arbres, et se chante sur le mode de sol, à la couleur légère et festive. C’est cette dichotomie entre un ethos joyeux et le texte déchirant pourtant tout en retenue qui crée l’émotion.
A mon sens l’artiste ne doit pas se substituer à l’affect du spectateur, il doit lui en offrir l’espace. C’est pourquoi j’ai énormément de mal à supporter les interprétations, les interprètes et les œuvres débraillées qui se déversent en une débauche de sentiments forcément artificiels et qui recouvrent l’auditeur plutôt que de l’inspirer.

Je retrouve cette sobriété incroyablement puissante dans l’Orfeo de Monteverdi, je pense à l’interprétation de Furio Zanasi dans  la version légendaire de Jordi Savall au Liceu en 2002.
A la mort d’Euridice, Orphée ne s’arrache pas les cheveux, ne s’ouvre pas le ventre mais simplement, dans le plus grand dépouillement énonce : “ Tu es morte, ma vie, et je respire”. Tout est là, toute l’absurdité de la mort, toute la détresse, toute l’impuissance et la fatalité : “tu es morte et je respire”. Nul besoin de fanfreluches.

Je dois dire que la proximité de la mort me fascine parce qu’elle justement tendance à filtrer l’essence de la condition humaine. On retrouve cela à mon sens dans Urlicht dans la 2e de Mahler (je reste attachée à la version Simon Rattle / Kozena avec le Berliner Philharmoniker), dans le choeur final de la Saint Matthieu de Bach (“Wir setzen uns mit Tränen nieder”, par Gardiner)

Mais aussi dans la poésie d’Anna Akhmatova, dans un chant hors du monde du poète grec Loudovikos Ton Anogeion O Mikros alitis

Chaque passion a tardé,
Je ne vis pas ma vie,
Je suis un petit vagabond que mange le temps”.

J’aurais mille autres références dans cette idée, comme le Miroloi de la vierge sur le premier disque de l’Ensemble Irini, le Quis dabit capiti meo aquam  d’Isaac qui sera, je l’espère, sur un 3e disque.
Ou encore l’interprétation totalement cosmique du sublime As with rosy steps dans la Theodora de Haendel de Lorraine Hunt à Glyndebourne en 1996, chantant le renoncement paisible et l’espoir à l’approche de la mort, juste 4 ans avant d’être diagnostiquée du cancer qui l’emportera en 2006, et qui me bouleverse totalement à chaque écoute.

C’est cette intensité pure, à vif, sans filtres, que je cherche et que je retrouve également dans des expressions plus populaires comme chez Thom Yorke (impossible de ne nommer qu’un seul album de Radiohead..), Nick Cave (Ghosteen), Björk ou Bertand Cantat.

J’aime par dessus tout, dans la poésie, la musique, l’art en général cette sobriété concentrée en matière comme le disque d’accrétion d’un trou noir, qui ne peut qu’irradier d’émotion et de vérité.
Mais c’est une posture qui demande beaucoup d’humilité et un abord de l’art que je qualifierais presque d’artisanal, celui qui cent fois sur le métier remet son ouvrage, sans pompe, à l’image de Bach ou d’Isaac qui en sont le parangon à mes yeux.
D’ailleurs j’ai adoré découvrir que Bach avait repris une mélodie d’Isaac pour un choral de la St Matthieu.. Comme j’ai adoré découvrir que deux de mes auteurs favoris, Hesse et Mann, étaient amis et correspondaient.
“Coïncidences heureuses” comme dit Guido d’Arezzo, parlant des consonances.

Dans la direction on retrouve ce travail d’abandon, dans le dilemme du faire et non faire.
Mihaly Zeke, brillant chef, m’a dit un jour que l’essentiel du travail de direction était de ne pas gêner, un peu à rapprocher du “primum non nocere” des médecins.
Or, il y a tant à faire, tant à construire que l’on a tendance à vouloir tout façonner, tout contrôler. Cette position d’omniscience et d’omnipotence est celle qui est demandée par le métier mais, elle est en réalité illusoire en ce qu’elle s’évanouit dès la première rencontre avec les artistes que l’on aura en face à notre pupitre. Cela me ramène à ces portraits élizabéthains que j’aime tant, où les dentelles et les perles, détachées sur fond noir, sont bouleversantes de réalité.
Cependant, si l’on s’approche au plus près du tableau, on n’y voit plus que des touches de pinceau. La recherche, la construction du son, le travail de direction me font penser à cela, s’approcher au plus près du détail avec la conviction que plus on se penchera sur lui, plus on comprendra… avant de ne tomber que sur du vide et de perdre l’essentiel. Le lâcher-prise est là aussi, dans l’acceptation de ne pas tout comprendre, ni tout maîtriser, faire confiance à l’ensemble, dans tous les sens du terme !

Ce travail de saisissement est celui de la poésie par excellence, qu’on retrouve dans les estampes japonaises (Hokusai, Hiroshige) : comment en quelques traits capturer l’impression fugace d’un instant.
Quand cela fonctionne c’est comme si tout s’alignait pour créer un moment parfait, suspendu, hors du temps et de l’espace. Cela m’amène toujours des larmes d’émotion brute, qui me font ressentir la gratitude d’exister, sur scène, dans le public au lever du rideau, à la lecture d’un poème exceptionnellement pur ou devant un coucher de soleil à la lumière rose dorée presque palpable tandis que la neige vole en tempête, au Monastère d’Ossios Loukas en Grèce.

Pour moi c’est l’expression de la beauté absolue, un élan sans nom, qui transperce et transcende tout.

Mais pour espérer y toucher, ne serait-ce que quelques fois dans sa vie, je pense qu’en sus de cette humilité qui met l’artiste au service de l’art et pas au sien propre, il y a cette capacité d’émerveillement sans cesse renouvelée qui fait l’âme d’un Apollinaire, d’un Mozart, d’un Tolkien qui a bercé toute mon enfance (je lis au moins une à quatre fois par an Bilbo le Hobbit depuis mes 9 ans), d’un Ritsos dont il semble que chaque vers de sa Symphonie du Printemps voit renaître le monde, ou encore de voyageurs mystiques comme Théodore Monod (Méharées) ou Bernard Moitessier (La longue route) ou de fous géniaux comme Lewis Carroll (Alice au Pays des Merveilles), Walt Whitman, Borges..
Mon chemin est accidenté et méandreux, là où je le voulais droit, comme souvent la vie a ses façons de surprendre, il faut accepter l’errance, être un Petit navigateur (Odysseas Elytis), un “petit vagabond que mange le temps”, un Knulp (Hermann Hesse).
Danse, mon fi, le coeur marri, De tout apprends à t’esbaudi”, dans un autre livre-colonne vertébrale qu’a été Missa sine nomine  d’Ernst Wiechert, dont je regrette qu’il soit si peu connu en France.

Côté chefs, je regarde Abbado, Gardiner, Rattle.. Pour la pureté du geste est l’investissement profond, la passion palpable et la sincérité…Bernstein pour le caractère et la force et Boulez pour la clarté absolue.
L’image est moins pour moi une source d’inspiration pour la musique, je métaphorise beaucoup pendant mes répétitions mais je puise plus facilement dans la littérature, la nature, la science, les expériences corporelles. Mon peintre favori est Gustave Moreau, qui le dispute avec entre autres Klimt et Turner. Dans cette esthétique fantastique et étrange se retrouvent mes amours cinématographiques comme Orlando de Sally Potter avec Tilda Swinton, basé sur un roman de Virginia Woolf, Tale of Tales, Only lovers left alive…

Pour conclure ce beaucoup trop long et trop court carnet de lecture, je dirai qu’il y a trois citations épinglées sur mon bureau, qui me servent de mantra quotidien :

Le poème “There is pleasure in the pathless woods” de Byron,
une phrase du psychologue Watzlawick La situation est désespérée mais elle n’est pas grave”
et cet exceptionnel extrait d’Othello de Shakespeare
Si jamais mon action visible révèle l’acte et l’idée intime de mon âme par une démonstration extérieure, le jour ne sera pas loin où je porterai mon cœur sur la manche pour le faire becqueter aux corneilles”.

Le vent se lève ! …. Il faut tenter de vivre !
Paul Valéry, Le cimetière marin

Pour suivre Lila Hajosi et Irini

Le site Ensemble Irini

Les voix de l’Ensemble Irini

  • Mezzo-sopranos : Eulalia Fantova; Clémence Faber
  • Contraltos : Julie Azoulay; Lauriane Le Prev – Gaudois; Marie Pons
  • Ténor : Benoît-Joseph Meier
  • Basses : Guglielmo Buonsanti; Alessandro Ravasio

Discographie

  • O Sidera, Un appel vers le ciel (Paraty, 2021)
  • Maria Nostra, Chants du culte marial en Méditerranée (L’empreinte digitale, 2017)

 

https://youtu.be/air6TEyFBCU

Agenda 2022

  • 2 juillet, O Sidera, Festival d’Art Sacré d’Evron, Basilique
  • 3-8 juillet, Printemps Sacré, résidence & création, Gosnay
  • 10 juillet, O Sidera, Gosnay
  • 16 juillet, O Sidera + Zad Moultaka, Casus Ade, Les Traversées, Abbaye de Noirlac
  • 19 juillet, O Sidera, Cordes sur Ciel
  • 4-8 septembre, Printemps Sacré, résidence & création, Les Baux de Provence

Partager

Articles similaires

Le carnet de Lecture de Caroline Rainette, auteure et comédienne, Alice Guy, Mademoiselle Cinéma

Voir l'article

Le carnet de Dédicaces de Laure Favre-Kahn, pianiste

Voir l'article

Les Notes du blog ‘5, Rue du’, de Frédéric Martin, photographe existentialiste

Voir l'article

Le Carnet de Lecture d’Aurélien Lehmann, tap dancer

Voir l'article