La vue sur la Tour Eiffel du restaurant éphémère Les Petites mains, jardin du Palais Galliera, reste unique Photo OOlgan

Justine Piluso est passée par l’Institut Paul Bocuse, mais surtout cette jeune cheffe a aiguisé ses couteaux auprès du 3 étoiles marseillais Gérald Passédat après s’être faite remarquée à  l’ouverture de son premier restaurant Le Cappiello dans le 15 à Paris. Sa carte – uniquement par QR code – est volontairement ramassée à quatre choix par plat pour garantir la fraicheur. Elle incarne une cuisine inventive et légère où le produit et la nature sont privilégiés, des cocktails aux desserts.

Pastèque fêta, crème de balsamique et menthe des Petites mains de Justine Piluso Photo OOlgan

Des saveurs méditerranéennes

Les fruits et légumes ont la part belle. À l’image de la rafraichissante Pastèque fêta, crème de balsamique et menthe ou de la Chiffonnade de poulpe, salade de pousses, entre Espelette et Menton, deux entrées savoureuses et savamment présentées.

Mais les origines italiennes de Justine Piluso ressortent aussi tout le long du repas aux accents méditerranéens, notamment le Cannelloni de la mer, citron basilic et pousses d’épinards, ricotta, sauce tomate à la provençale, ou l’aérien risotto végétarien cuit au bouillon de légumes maison, légumes croquants printaniers, crème balsamique.

Du coté des déserts de Jeffrey Cagnes

Le baba Exotique (Coulis et brunoise de mangue fraîche, passion et coco râpée) de Jeffrey Cagnes aux Petites mains Photo OOlgan

Singulars avait vanté les créations de Jeffrey Cagnes lorsqu’il dirigeait Stohrer l’historique pâtisserie de Paris de la rue du Montorgueil. Depuis, celui qui revendique « que le pâtissier se met à nu dans sa création » a ouvert son propre établissement aux Batignolles. Ici il signe la carte des desserts accessible toute la journée, et s’il ne fallait retenir qu’une raison de faire une pause gourmande, le baba Exotique (Coulis et brunoise de mangue fraîche, passion et coco râpée) léger mais puissant en saveurs remporte l’adhésion.

Côté cocktails

Le risotto végétarien cuit au bouillon de légumes maison de Justine Piluso Les Petites mains Photo OOlgan

Il y en a pour tous les goûts et de toutes les couleurs avec ou sans alcool. Un mocktail au titre prometteur Celui qui sent le soleil (Jus de pastèque, jus de melon, jus de citron jaune, sirop d’hibiscus) tient ses promesses aux papilles. Les citronnades déclinées à plusieurs parfums comme Herbal (Citron, hibiscus, romarin, sirop d’agave, eau) rappellent la simplicité de cette halte désaltérante, entre deux musées.

Si vous optez pour du vin, il faudra un peu insister auprès du service très sollicité, laissez-vous charmer en blanc par le Pouilly-Fuissé Héritage de Lucien Thibert (80 € quand même) ou plus modestement le Sot de l’Ange un vin biologique revendiquée de Loire de Quentin Bourse.