Gastronomie

Tel un phénix, RECH renait à la Maison de l’Amérique Latine

Auteur : Patricia de Figueiredo
Article publié le 4 septembre 2021

Rech n’est plus, vive Rech ! Le célèbre restaurant de poissons créé en 1925 avenue des Ternes n’est plus ; l’ancien fleuron du groupe Ducasse a fermé depuis le confinement. Mais que ses nombreux afficionados se rassurent, il a trouvé, au cœur de la Maison de l’Amérique Latine, un écrin à sa mesure avec la brillante prestation du chef David Vignaud. Et il faut profiter des derniers beaux jours pour savourer le bonheur du fabuleux jardin.

Une histoire mythique

Maquereau laqué & Quinoa et fruit de la passion, deux plats signatures de RECH Photo Merci-Bien

Il a régalé des générations de gourmets avec ses fruits de mer, ses poissons choisis et ses éclairs au café et au chocolat XL. Rech quitte l’avenue des Ternes et sa terrasse sur rue pour le superbe jardin de la Maison de l’Amérique Latine (dîtes MAL !)  Boulevard Saint-Germain, autant dire que les gourmets vont gagner au change.
À l’intérieur, la décoratrice Marie Deroudilhe a reconstitué le charme et les codes du Rech d’origine en ajoutant une superbe suspension qui fait penser à un filet de pêche. Nous retrouvons les mêmes chaises, les assiettes décoratives, les tons chauds.
Mais les regards se tournent vers la verrière qui donnent sur le jardin où sont dressées aux beaux jours les tables.

Les promesses tenues de David Vignaud

La carte est signée du chef David Vignaud, pur produit de la galaxie Ducasse, puisqu’il nous vient du Louis XV-Alain Ducasse à l’hôtel de Paris de Monaco, qui tient les rênes du piano, mais avant il était déjà passé chez RECH en 2015 et 2016. Il connait donc très bien la chanson.

Consommé langoustine fenouil & yuzu, une jolie création RECH @ P de Figueiredo

La carte reprend les plats ‘signature’ comme le consommé rafraîchi de langoustine, fenouil et yuzu ; le bar confit fromage frais et cresson ou la grosse sole dorée au beurre pour deux ou encore le maquereau à la flamme, courgette et raifort.

Côté viande, les belles pièces comme la volaille jaune des Landes rôtie, légumes et riquette, ou au fameux filet de bœuf aux huîtres, pommes de mer.

L’éclair XL de RECH au chocolat Photo Merci-Bien

Enfin, pour les fromages et desserts, outre le fameux camembert, nous retrouvons le Mister Rech et les éclairs XL !

Le professionnalisme de Frédéric Vandenelsken et Gérard Margeon fait merveille

Aux petits soins auprès des clients, le directeur Frédéric Vandenelsken les guide avec tact et gentillesse dans leur choix.
La carte des vins est choisie et animée par Gérard Margeon, le chef sommelier de Maison Ducasse Paris.

350 références à tous les prix

A titre d’exemple, coté blanc

  • le Givry 2018 Les GrognotsMichel Sarassin & Fils à 49 €,
  • le Saint-Joseph 2020 Silice Domaine Coursodon à 70 €,
  • le Chateauneuf-du-Pape 2014 Vieilles Vignes Château de Beaucastel à 310 €

en rouge

  • le Musigny 2017 Grand Cru Domaine Comte de Vogüe à 1000 € !

Suivre la dynamique Maison de l’Amérique Latine

Le Rech profite du somptueux jardin de la Maison de l’Amérique Latine Photo P de Figueiredo

RECH à la Maison de l’Amérique latine
217 boulevard Saint Germain, Paris 7ème
Tél: 0149547510 – restaurant.rech.mal@musiam-paris.com

80 places assises du lundi au vendredi, au déjeuner et au dîner
Formule déjeuner à partir de 36€ TTC, hors boissons 

 A propos de La Maison de l’Amérique Latine

Agustín Cárdenas.Sans titre

Fondée par le général De Gaulle à la libération et installée à sa demande dans ce qui fut la maison du neurologue français, Jean-Martin Charcot (1825-1893), propriété de la Banque de France, la Maison de l’Amérique latine est le lieu centrale dans Paris où se conjuguent les diplomaties françaises et latino-américaines et où se rencontrent, en France, les cultures, les économies et les sociétés des vingt nations qui composent l’Amérique latine.
Par ses expositions périodiques, elle  se définit comme un carrefour de cultures, un lieu de rencontres et d’échanges, où se côtoient toutes les formes d’expression artistique.

jusqu’au 15 décembre 21 : Mon Ombre après minuit, Agustín Cárdenas (1927-2001) artiste cubain,  et Le langage des formes d’Alicia Penalba (1913-1982), artiste d’origine argentine

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