Gastronomie
Bonhomme, un bistrot parisien de copains à la belle touche gastro
Auteur : Patricia de Figueiredo
Article publié le 30 août 2022
Bonhomme ou l’histoire de trois copains Maxime Piacek, Marc Faraggi et Thibaut Couvrecelle dont le projet d’ouvrir un bistrot « culinairement humaine » s’est enfin concrétisée en mai. Un établissement sur deux étages rue du Faubourg Poissonnière à leur image, franc, convivial et sobre. À ce trio, il faut ajouter le chef Mathieu Charriaud qui envoie des plats inventifs et légers qui font la part belle au végétal.
Un lieu à vivre convivial
Deux viennent de la finance, Marc Faraggi et Thibaut Couvrecelle, le troisième, Maxime Piacek est du métier, il a travaillé chez Richer à quelques pas de là. Ils ont souhaité un lieu convivial, à leur image et ont jeté leur dévolu début janvier sur l’ancienne adresse de Guy Savoy, Supu Ramen rue du Faubourg Poissonnière dans le 10e.
Un décor inscrit dans l’air du temps
Avec ses murs bruts travaillés, ses tables en marbre bistrot, la cuisine ouverte et ses éclairages choisis, le décor s’inscrit dans l’air du temps entre nostalgie et projection dans le futur. À l’étage, la décoration est plus cosy avec des tables espacées les unes des autres. Autre avantage, la salle, en fait les deux salles, peuvent se privatiser. Côté déco toujours, le bel escalier avec son tapis et les toilettes parées dans un papier peint sauvage chic.
Un projet revendiqué comme ‘culinairement humaine’
On la doit au chef Mathieu Charriaud dont le parcours chez Ducasse et au Meurice atteste de solides bases de haut vol. Mais c’est au Richer qu’il rencontre Thibaut Couvrecelle et le suit dans cette nouvelle aventure revendiquée par les compères comme ‘culinairement humaine’.
Quant aux produits, ils ont été triés sur le volet par le quatuor : « Nous avons fait un tour de France pour visiter des producteurs et des vignerons. Nous avons ainsi pu sélectionner des produits de grande qualité en privilégiant les relations directes avec les producteurs, nous avons à cœur de moderniser les traceurs classiques du bistro.» explique Maxime. Le végétal est privilégié dans les entrées, notamment à midi.
Et dans l’assiette me direz-vous ?
Nous avons pu goûter des tagliatelles de courgettes, pesto de basilic et tomates confites ou les broccolini, purée de brocolis sauce vierge aux agrumes, deux entrées colorées et goûteuses. Les plats changent tous les jours à midi, les entrées et desserts toutes les semaines. Le soir, les plats sont plus ambitieux avec, à titre d’exemple un maquereau en escabèche condiment tomates anciennes, chutney de raisin, tuile dentelle, une bavette de boeuf Simmental aux herbes de Provence, purée de betterave rôties, haricots verts, jus corsé. Vraie maison de partage, le chef n’hésite pas à demander à son équipe de lui faire remonter des idées de recettes.
Une très belle cave de vins
Bonhomme s’est constitué une très belle carte de vins venus de toute la France dont on peut voir un aperçu dans l’armoire-cave du premier étage.
Que ce soit un vin nature AOP Saumur « L’inolite » Thierry Germain, Domaine des Roches neuves 2020, un Alsace AOP Grand cru Steinert, Domaine Rieflé 2018 ou encore un Bourgogne Chardonnay Domaine Odoul-Coquart 2020, pour ne citer qu’eux, le choix est large et prometteur.
Une adresse comme on les aime, qui ne se prend pas au sérieux où l’on se sent si bien que l’on peut même venir grignoter dans l’après-midi
Pour découvrir Bonhomme
58, rue du Faubourg Poissonnière – 75010 Paris – Tél.: 09 87 71 69 17
Midi : formule à 22 et 27 euros – Soir : Carte : à partir de 50 €
Ouvert du mardi au samedi de midi à minuit.
Retrouvez tous les jours les menus midi sur Insta
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