Auteur : Robert Mauss
Article publié le 5 décembre 2022

La marque est française, mais les cycles sont chinois. Comme d’habitude serait-on tenté de dire. En tout cas, Tym est basé à Castres où l’entreprise assemble les scooters qui sont ensuite commercialisés via Internet à des prix chocs. Singulars a testé Tym’L, le haut de gamme en équivalent 125 cc. Une bonne surprise tant pour ses qualités techniques que pour le prix serré pour la mobilité électrique.

Tym’L, un haut de gamme équivalent 125 cc

Le modèle Tym’L, un équivalent 125 cc au look retro, considéré comme le haut de gamme du constructeur. Photo Robert Mauss

Le marché des deux-roues électriques propose une offre conséquente. Comme tous les nouveaux marchés, il permet à des marques nouvelles, sorties de la seule volonté  de courageux entrepreneurs de tenter de se faire une place au soleil.
C’est le cas de Tym, marque française installée à Castres, avec un argument choc, le prix. Le modèle Tym’L, un équivalent 125 cc, considéré comme le haut de gamme du constructeur au look retro est commercialisé au tarif très agressif* de 2 980€.
Quant au Tym’S, l’équivalent 50 cc, il est disponible pour 2 000 €.

Les enseignements du test

Au guidon, le Tym’L s’avère maniable. Comme pour n’importe quel deux-roues motorisé, il faut un peu de temps pour prendre ce scooter en main. A noter en particulier une accélération plutôt brutale au démarrage. Le conseil de notre journaliste-testeur est de bien poser les pieds au sol pour amortir l’effet de l’accélération.
Plutôt confortable, ce Tym’L s’avère maniable. Il se pilote aisément dans la circulation urbaine. Il pleuvait le jour de notre essai, ce qui a permis de vérifier à la fois la tenue de route et la qualité des freins. L’affaire s’avère plutôt sécurisante, même si les freins à disque sont un peu brutaux.
Une affaire d’habitude sans doute.

Un équipement très correct

Le scooter Tym, le haut de gamme du constructeur au look retro Photo DR

Le Tym‘L profite d’un équipement plutôt complet. Il dispose ainsi d’un kit de démarrage sans clé, toujours pratique, et d’une marche arrière par contre superflue. Les commodos sont de bonne qualité et les lumières assez efficaces. Par contre Tym a renoncé à toutes les fonctions de connectivité et de suivi à distance. Il est vrai qu’on s’en dispense très bien.

Un scooter électrique est toujours plus lourd qu’un modèle thermique.

En l’occurrence, si l’on adopte une conduite raisonnable, pour ne pas dire prudente, ce Tym’L permet de se déplacer en ville très convenablement. A noter que ce scooter propose deux modes de conduite : Sport et Eco. La différence n’est pas toujours flagrante. La selle biplace permet d’embarquer un passager, mais a priori l’engin ne dépassera pas la folle vitesse de 30 km/h.  Le Tym’S est en effet propulsé par un moteur (électrique bien entendu) de 4 kW. Le constructeur affirme que l’autonomie tourne autour de 80 kilomètres. Il s’agit davantage d’un ordre de grandeur qu’une vérité imposée.
En tout cas, il faudra compter trois heures pour recharger à 50% la batterie amovible (placée sous la selle) et six heures en totalité. C’est long. A noter qu’une batterie pèse juste 6 kilogrammes, autre bon point pour un scooter qui ne manque pas d’arguments. Pour conclure, les commandes transitent exclusivement par le site de Tym.

#Robert Mauss

* Primes à la reconversion déduites.