Gastronomie

INKA, les charmes exquis de la gastronomie péruvienne revus par José Espinoza

Auteur : Cécile d’Orville
Article publié le 28 février 2024

Envie de plonger dans les délices de la cuisine Péruvienne ? Direction INKA, ce restaurant de l’hôtel 1K Paris, boulevard du Temple, propriété de Machefert Group, propriété entre autres de l’hôtel La Dépendance et son salon de café Cesar y Goergette. D’autant qu’un nouveau chef péruvien José Espinoza, installé en France depuis près de 10 ans y insuffle un vent d’originalité, dans un décor aux couleurs pimpantes qui a donné la pêche à Cécile d’Orville. Ses ceviches décoiffent tant ils intègrent des influences de la cuisine Nikkei ; cette fusion entre les saveurs venues du Japon et du Pérou vous transportera loin du bitume parisien.

Le décor du INKA insuffle le festif péruvien près de la République Photo PopMyFood

Un véritable sas de décompression par rapport à l’agitation parisienne

L’entrée se fait par un couloir attenant à la réception de l’1K Paris, où des plantes s’épanouissent, puis un lobby aux couleurs bleues et oranges avec son bar où débute le Brunch, des plantes y pendent du plafond.
La salle du restaurant se révèle être un joli mélange de matériaux bruts, de chaises et fauteuils confortables de petits boxes pour 2 ou 4 personnes, le tout dans les tons vitaminés, et des tableaux colorés au mur.
Sans oublier des objets de décoration issus de l’artisanat sud-américain et un mur entièrement habillé d’un revêtement écologique constitués de fils de soie.

Céviche d’asperges façon José Espinoza, chef du INKA Photo Cécile d’Orville

Une acculturation bistronomique assumée et réussie

Natif de Santiago de Surco, José Espinoza a commencé sa carrière au Pérou, en 2009. En 2016, il choisit de s’installer en France et travaille dans un restaurant péruvien dans le 11e arrondissement avant de rejoindre le groupe Machefert Group comme sous-chef du restaurant INKA en 2019, pour en devenir le chef récemment.

De cette acculturation, il s’autorise toutes les initiatives et croisements culinaires possibles. Sa fusion entre les saveurs venues du Japon et du Pérou est une vraie réussite.

Sur sa carte, la convivialité rime avec diversité

Ses recettes à partager permettent de larguer les amarres sur les habitudes parisiennes comme les Tacos Nori – une feuille de nori frit en tempura, riz, tartare de poisson, œufs de saumon, togarashi, ou les papas renellas –  des croquettes de pommes de terre, bœuf haché, salsa chalaca, aji amarillo.

le bœuf Sallteado, façon José Espinoza, chef du INKA Photo Cécile d’Orville

Les ceviches s’affichent comme une des spécialités du restaurant, de poissons ou crustacés à l’image du Mixto – Maigre, poulpe, palourdes, crevettes, leche de tigre rocoto, mais aussi d’asperges en ce moment, fondantes et croquantes et relevées comme il se doit.

En plat, le bœuf Sallteado : onglet de bœuf français, pommes de terre, réduction d’aji panca, coriandre est délicieux, cuisson et accompagnements et surtout la sauce très addictive.
Pour finir sur une douceur, on peut tester les alfajores, ces biscuits garnis de confiture de lait, mais ma préférence va au Mango y coco une ganache coco aérienne mangue confite et crumble.

Chaque plat s’accompagne d’une belle carte de vins péruviens, argentins, chiliens…. sinon on peut se laisser tenter par des cocktails à base de Pisco.

Mango y coco, façon José Espinoza, chef du INKA Photo Cécile d’Orville

Autre nouveauté dans le restaurant, le Ceviche Bar, installé face à ce qu’on appellera La Table du Chef. Celui-ci n’est disponible que le soir, sur réservation uniquement et jusqu’à sept personnes.

En résumé, c’est bon, copieux, relevé, et donne un air de fête péruvienne près de la République.

Cécile d’Orville

Pour réserver au INKA

INKA, restaurant du 1K Paris,
13 boulevard du Temple – 75003 Paris – Tél. : +33 (0)1 42 71 77 15
Lundi – Samedi : 19h00 – 22h3 – Dimanche : 12h00 – 14h30

Menu déjeuner du lundi au vendredi : Entrée-Plat ou Plat-Dessert à 25€ | Entrée-Plat-Dessert à 30€
Brunch dimanche 40 €

L’intimité des boxes du INKA Photo Cécile d’Orville

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