Entre Opéra et Palais Royal, il existe une adresse unique pour les vrais amateurs de café, particulièrement péruviens. Installé au cœur de l’hôtel La Dépendance appartenant à Machefert Group, Cesar y Georgette propose des expériences inédites autour du café en valorisant toutes les parties de cette plante ( feuilles, la peau, la pulpe, les baies) agrémentées de délicieuses gâteaux. Le soir venu, la carte évolue avec des cocktails à base d’alcool péruvien. Patricia de Figueiredo recommande ce point de ralliement aussi élégant pour le confort que dépaysant aux niveaux des papilles.

Une histoire d’amour racontée dans les murs.

Cesar y Georgette joue sur les codes du théâtre et du café Photo Patricia de Figueiredo

César Vallejo (1892 – 1938) célèbre poète péruvien venu s’installer à l’hôtel La Dépendance rencontre Georgette en février 1927. C’est en lui offrant un café que débute une passion amoureuse avec celle qui deviendra sa muse.  Les murs de l’hôtel – récemment repris par Machefert Group (le Kube, 1K Paris, …) – retracent cette belle rencontre.

A l’entrée de l’établissement, s’ouvre Cesar y Georgette, un Coffee shop, même si ce terme ne reflète pas à mon avis l’élégance du décor et son aspect cosy, je parlerais plutôt de ‘Salon de café’ ; on s’y sent bien instantanément.
Le lieu joue sur les codes du théâtre et des arts : la salle de droite, banquettes rouges et miroirs – nous sommes rue Molière- la salle de gauche ressemble à une bibliothèque. Un petit lieu idéal pour venir boire, café mais aussi thé, chocolat chaud, jus de ‘dégustations’ Milliat, entre amies, entre collègues, pour venir y travailler quelques heures autour de délicieux cookies ou autre carotte cake.

Nous sommes dans le temple du café péruvien.

Cesar y Georgette décline les différents cafés avec des grains péruviens Photo DR

11ème pays producteur mondial,  dont 70% de café biologique, le café péruvien provient des hauteurs de la province de Convencíon, située dans la région de Cuzco au Pérou, à plus de 1850 mètres d’altitude. Les grains récoltés bénéficient des sols volcaniques de cette région et d’un climat changeant qui apportent des nuances de saveurs.  Le Café Cesar y Georgette se fournit en partenariat avec la coopérative Incahuasi, qui veut dire « Maison des Incas ». Ce sont des exploitations péruviennes locales, artisanales, qui sont investies dans des pratiques durables, favorisant une relation éthique. Le café est récolté de septembre à fin novembre.

Demander conseil à Pierre Lebrun, le responsable du lieu, il vous guidera sur l’Omakasé, « Le choix du chef » en japonais, un clin d’œil au quartier où sont installés nombre de restaurants japonais.

A la découverte de la dégustation de l’Omakasé

Cascara de café et cookie dy Cesar y Georgette Photo Patricia de Figueiredo

La dégustation en 5 temps commence par la macération des feuilles de café. D’aspect clair, l’humus ressort, les parfums de la terre. C’est rafraichissant, cela ressemblerait plus à du thé qu’à du café. Une belle découverte me concernant.
Puis vient « le cascara », comprenez la peau et la pulpe des cerises de café, là encore sous forme d’infusion. Une très belle composition.
En troisième service, avec le cold Brew, nous replongeons dans le goût du café, fort, presque amer.
Puis un café chaud filtré doucement avec un filtre V6 qui fait ressortir les arômes du café,
et pour finir un café au choix, optez pour un joli dessin de la barrista Mariia.

N’hésitez pas à choisir un gâteau pour accompagner la dégustation :  cookies nature ou pistache, carotte cake… ils sont tous gourmands.

La carte de gâteaux de Cesar y Georgette, des gourmandises très salon de thé ! Photo Patricia de Figueiredo

De l’expresso Martini au Pisco Sour

Le soir, la carte s’allonge de cocktails à base le Pisco Sour l’alcool emblématique du Pérou, du Negroni, et pour ne pas oublier le café, de l’Espresso Martini.

Et si vous cherchez un hôtel cosy à Paris, La Dépendance répond à nos meilleurs critères.

• Patricia De Figueiredo