Vins & spirits
Des recettes cocktails pour pimenter l’arrivée de l’automne !
Auteur : Adrien Dominé, The Cocktailist
Article publié le 1er octobre 2024
L’automne est bien là et il n’a laissé que peu de répit à un été déjà bien timide… Mais chaque saison apporte aussi son lot de réjouissances ! L’automne, c’est l’arrivée d’une saison réconfortante : le spectacle de la nature et ses paysages en pleine mutation. Le fond de l’air est déjà bien frais et pour s’en consoler, Adrien Domine, le créateur de The Cocktailist dévoile quatre nouvelles recettes cocktails. Créées en collaboration avec Thomas Henry, la marque de tonic et soda berlinoise qui a conquis les bars à cocktails, l’automne n’en sera que plus frais. C’est parti !
Le Spicy Mule
Le Moscow Mule, que les lecteurs de Singular’s connaissent mieux est un cocktail festif incontournable, tout aussi épicé que désaltérant.
Cet automne, The Cocktailist vous propose une revisite relevée dans tous les sens du terme : le Spicy Mule bien frappé ! (ndlr : pas de violence) Il s’agit de shaker énergiquement avec des glaçons pour harmoniser les ingrédients et apporter de la dilution à la vodka japonaise Nikka Coffey, et au jus de citron vert ensemble.
Le Saviez vous ? Élaborée dans les alambics Coffey traditionnels à colonne qui servent à distiller les whiskies de grains Nikka, la vodka Nikka Coffey est le fruit de l’assemblage d’un distillat de maïs et d’un distillat d’orge maltée. Au moment de la mise en bouteille, elle est filtrée sur du charbon de bois de bouleau afin de conserver un maximum d’onctuosité et d’équilibre. Conçue par l’équipe de blenders de la société Nikka Whisky, elle surprend par son intensité aromatique, sa rondeur en bouche inhabituelle en dégustation et confère aux cocktails un supplément de corps.
On filtre ensuite le mélange dans un verre rempli de glaçons et on allonge ensuite de ginger beer épicée de chez Thomas Henry. Subtile, piquante et légère, elle est brassée à la manière d’une bière sur la base de gingembre fermenté.
Le Sakura Tonic
Dans cette revisite, on prend un aller simple pour le Japon !
Associée à un tonic original à la fleur de cerisier, le Sakura Tonic utilise la version Nikka Coffey Gin de la distillerie japonaise Nikka, associé avec le tonic Cherry Blossom de chez Thomas Henry. Élaboré à partir d’un distillat de maïs et d’un distillat d’orge maltée dans les alambics Coffey de la distillerie Miyagikyo, ce gin fait entrer dans sa composition, en plus des baies de genièvre, un grand nombre d’agrumes japonais (yuzu, kabosu, amanatsu, shikuwasa) et le poivre sansho.
Le saviez-vous ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, le Gin & Tonic trouve ses origines dans l’histoire de la lutte contre le paludisme au 19e siècle.
En effet à l’époque, les soldats britanniques en Inde avaient l’habitude de boire de la quinine, un extrait d’écorce de quinquina. Cela permettait de prévenir la maladie, mais la quinine n’en restait pas moins très amère… C’est ainsi que les officiers commencèrent à la mélanger avec du gin, de l’eau et du sucre. De quoi la rendre plus agréable à boire. La recette classique du Gin Tonic est simple et équilibrée. On le prépare avec 1 dose de gin de qualité pour environ 3 doses de soda tonic dans un verre rempli de glace, avant de le décorer à sa guise.
Élaboré à partir d’un distillat de maïs et d’un distillat d’orge maltée dans les alambics Coffey de la distillerie Miyagikyo, le Nikka Coffey Gin intègre dans sa composition, en plus des baies de genièvre, un grand nombre d’agrumes japonais (yuzu, kabosu, amanatsu, shikuwasa) et le poivre sansho. La bouche est à la fois vive et onctueuse, sur de nouvelles plantes aromatiques comme la sauge et la verveine ainsi que les agrumes, les fruits mûrs (pomme, poire) et de puissantes épices (badiane, gingembre râpé). La finale fait saliver, sur des arrières notes de réglisse, de thé vert, d’infusion à la menthe et d’orange amère.
Le saviez-vous ? La société Nikka Whisky, fondée en 1934 par Masataka Taketsuru considéré comme le père du whisky authentique japonais, élabore une large et diverse gamme de whiskies d’une grande précision et d’une complexité inégalée au sein de ses deux distilleries situées au nord du Japon : Yoichi et Miyagikyo. Réputé aussi bien pour ses deux single malts que pour des assemblages, Nikka est né d’une véritable passion pour le whisky, que Taketsuru découvre en Écosse.
Pour la décoration, on dépose élégamment un bouton de rose séchée d’Ispahan. Dépaysement garanti !
La Palomita
Pour la troisième recette, un nouveau voyage vous attend au Mexique.
La Palomita, c’est peut-être le cocktail qui va vous réconcilier avec la tequila. L’ Altos Blanco est shaké avec du jus de citron vert. On filtre ensuite le mélange dans un verre rempli de glaçons.
Le saviez-vous ? Tequila haut-de-gamme de la marque Olmeca, produite au Mexique dans l’Etat de Jalisco en 100% agave, l’Altos blanco offre au nez des notes herbacées d’agave cuite et un léger arôme à la fois doux et acidulé. La bouche est douce avec des notes acidulées de citron, citron vert et agave cuite.
Pour cette version facile à faire, il ne reste qu’à allonger à l’aide du soda au pamplemousse de chez Thomas Henry.
Pour terminer, on décorer d’une tranche de fruit séché exotique, pour toujours plus de dépaysement.
Le Wild Berries
Retour dans l’Hexagone avec le Wild Berries aux inspirations bordelaises : un cocktail frais, aux notes fruitées intenses et à la douce amertume.
On verse 4 cl de Lillet Blanc, la référence historique de la maison Lillet, créé en 1887. Mélange de vins blancs et d’infusions d’agrumes (oranges douces et amères), quinine et autres fruits dont la recette subtile est tenue secrète, l’apéritif bordelais apporte son caractère fruité et moelleux à notre cocktail.
Le saviez-vous ? Fondée en 1872, la Maison Lillet est créée par deux frères, Paul et Raymond Lillet, négociants en vins fins, liqueurs et spiritueux de grande qualité, qui élaborent dès 1887 la première référence de cet apéritif original : Lillet Blanc. Naturel et élégant, il allie la qualité à l’authenticité. Né à Podensac, au cœur de la région vinicole des Graves, au sud de Bordeaux, il bénéficie du savoir-faire historique de cette région. Lillet est élaboré à partir d’un assemblage subtil de vins rigoureusement sélectionnés (85%) et de liqueurs naturelles (15%) de fruits nobles (oranges douces et amères d’Espagne, de Tunisie, d’Haïti, du Mexique…), obtenues après de longs mois de macération dans l’alcool. Le Lillet Blanc est ensuite vieilli en foudres de chêne pendant 8 à 12 mois.
On allonge ensuite simplement de tonic, de préférence la version aux baies sauvages de chez Thomas Henry.
On décore ensuite de fruits rouges séchés pour rappeler les notes du cocktail. Ne reste plus qu’à déguster ! »
Adrien Domine, créateur de The Cocktailist